Le tour du Maroc

Le TOUR du MAROC

Cette chronique est une revue de l’actualité, assorti de commentaires subjectifs. Composé de trois parties : les zactualités, ou il est question des faits marquants du mois au Maroc, puis les parallèles avec les actualités du Québec. Enfin les perspectives à venir le mois prochain. Cette chronique peut vous servir en attendant un bus qui ne vient pas, ou pour vous réchauffer du froid québécois et bien sûr, vous faire réfléchir sur le pays des paradoxes, le Maroc.   

Les Zactualités :

La libération des 404: Bienvenue chez-vous

Après le déluge estival de mauvaises nouvelles: Hausses des prix de l'essence, l'huile de table, le lait, le pain et les tarifs du transport en commun. Enfin, une bonne nouvelle pour les marocains à la fin de cet Eté, la libération des 404 prisonniers de guerre détenu à Tindouf.  Dès la libération de ces héros honni de la patrie, les spéculations allaient bon train au sujet des circonstances de la libération et les théories du complot fusaient de tout bord pour expliquer l'heureux événement.

D'ailleurs sur le bord d'un vol Montréal-Casa, une discussion avec un tenant de la théorie du complot a failli dégénérer en bataille aérienne. Notre théoricien prétend que Israël et un lobby de Juifs marocains ont fait pression pour leur libération -toujours la même chanson. Ce qui est sûr par contre, se sont les coups de files passés entre Washington-Alger, Washington-Rabat.

Il ne faut pas oublié tout les efforts déployaient part un réseau d'associations pour la libération des prisonniers de guerre. Notamment l'association nationale et sociale des fils des martyrs et des disparus du Sahara marocain, l'ONG française France Libertés et Espoir Maroc à Montréal. A voir le résultat final, on peut dire que les Sit-in de cette association devant le consulat d'Algérie n'ont pas été vain. Et que se geler les doigts et les orteils sur boulevard Sherbrooke valait la peine.   

Le hacker marocain Diabolo:

Après la fuite des cerveaux, le Maroc fait face au gaspillage de l’ingéniosité. Je m'explique: c'est l'histoire d'un jeune homme marocain âgée de 18 ans du nom de Farid Essabar ou Diabl0 pour les internautes. Ce diable de la toile a pu perturber les sites Web de plus de 250 compagnies. Notre hacker national ne fait pas dans la dentelle, que des cibles de choix: les sites de CNN, ABC news, New York Times, Disney. Et des compagnies comme Daimler Chrysler et Caterpillar. Cette bataille livré aux multinationales grâce au virus concocter par Diabl0, au nom imprononçable: Zotob. Dans cette histoire on a eu courant de l'existence du Chaos Computer Club Morrocco (www.ccc.ma) du vrai délire.  Diabl0 avait des ramifications internationales on la personne de Attila, son complice turc, du délire encore. Le triste de l'histoire est le sort qu’attend Diabl0 (Farid Essabar) entre deux et cinq ans de prison. En somme, un vrai gâchis 

Privatisation: L’heure des comptes

Depuis plus d'une décennie le Maroc sur le rythme de la privatisation et par ces revenus en vendant les joyaux de la couronne. Le bilan de cette politique commence à tomber.  Déjà Lydec a battu des records dans les hausses des tarifs. Pour le transport en commun, M'dina Bus filiale de la régie autonome des transports de Paris (RATP), tarde à faire rentré les nouveaux véhicules promis. Ce qui remet en cause l’idée de la gestion déléguée dans les deux domaines. À suivre   

Les parallèles:

La rentrée chaude:

À l'instar du Québec le Maroc à sa rentrée politique et sociale. Au contraste avec la rentrée québécoise, ici les choses se passent calmement. On ne sait plus ou les choses vont mal, ou les syndicats devront lever le ton. Même qu'après une réunion entre notre Premier ministre et les leaders syndicaux,  plusieurs sujets importants ont été aborder comme l'Initiative National pour Développement Humain (INDH), les assises de l'emploi, le départ volontaires et la couverture médicale. Sur tous ces dossiers les deux parties se sont montrés sur la même longueur d'onde. Le monde à l'envers.    

La rentrée universitaire :

Le monde universitaire vit la réforme pour la deuxième année. Il y a t-il un changement pour le mieux ? Difficile à dire, par contre les promesses de fond pour les études supérieurs ne sont pas au rendez-vous, au contraire une baisse de 5% est prévue. Pas besoin de vous dire l'ambiance qui règne sur le campus. En un mot: électrique.      

La culture pas pour tous, juste pour l’élite :

La rentrée culturelle marocaine peine à se faire entendre, hormis quelque événement comme le festival du court métrage de Tanger, le festival du théâtre universitaire et les magnifiques rencontres musicales de Casablanca. Volet littérature, le très beau recueil de nouvelles "Il faut assassiner la peinture " de Youssef Ouahboun sort du lot avec brio.      

Dans l'ombre des ces multiples rentrées et les espoirs qu'elles suscites et les craintes qu'elles attisent.  Le citoyen(e) moyen se trouve devant un discours officiel qui lui martèle le même refrain : Goulou Al ame zine (dites l’année est bonne)

Les perspectives:

Maroc-Tunisie: le Match

Après une contre-performance (malgré la victoire) du onze national  face au Botswana. Les marocains attendent un miracle qui nous viendra de Hadès le 8 octobre. L’équipe nationale n'a d'autre choix que la  victoire s'il veut arriver à la phase finale de la coupe du monde pour la 5eme fois de son histoire. Reste que le bras de fer entre le coach, le capitaine, et le général rend l'ambiance surchaffée. Nous gardons espoir et rien n'est impossible. Courage les lions.

Bon ramadan    

A part ça, le Ramadan approche à grand pas, Pour le moment les signes extérieurs du mois sacré ne sont encore apparus. Reste que la frénésie de consommation, la mauvaise humeur et la Chabakia ne sauraient tarder. D’ailleurs, les fidèles en parlent déjà. Chacun planifie ses journées, et ses soirées. Entre mosquée, café et cabaret, à vous le choix.