Consommez, consommez et Con-sommez

La nuit à Casablanca est le moment de tous les interdits. Alcool, drogue et putes, Tous se vend, tous s’achète. Hier à la corniche une nuit typique casablancaise. Plein de monde, plein de voitures, plein de putes. Bref, bienvenue a Casa.

Le Maroc découvre la consommation, les centres commerciaux poussent comme des champignons. O’Gallery est le dernier temple de la consommation qui vient de voir le jour. Un investissement des pays du Golfe (Koweït, Emirat Arabe Unie) Dès l’entrée on vous annonce la couleur. Des flyers de lingerie, puis l’escalade des marques commence avec Mexx, Gap, Sergio Tachinni, Cavalli et je vous passe le reste. C’est fou, toutes les marques ont fait le déplacement. Et comment,  à voir les prix, vraiment des voleurs. Un tee-shirt de rien: 450 DH. AW GAA, Zamla ou quoi. En plus, il est fait en Inde par un gamin de 10 ans.

Vive la mondialisation, elle est heureuse, mais je l’a subi. Les marocains se mordent les doigts incapables de se payer ces vêtements griffés, ils s’abattent sur Derb Ghallef.

Après cette torture subit par la tyrannie des marques. On est allé voir un film dans un autre lieu de la consommation. Le Mega-Geca Megarama complexe, de je sais trop combien de salle et comptoir de pop corn. Tout le bataclan qui vient avec ce genre de place, ou le cinéma devient secondaire. Que des navets de hollywoodien ou presque, les jennifers Lopez de ce monde tiennent l’affiche de ces films.

Le plan pour le film n’a pas marché. Les séances commençait tard la nuit. Il faut dire aussi qu’un petit incident malheureux a fait avorter le cinosh et laissé un goût amer chez moi et Issam.

Que faire ? Un troisième lieu de consommation. Jamais 2 sans 3. Après le centre commercial, le megaplex, maintenant le MacDo : la totale. Un MacDo marocain à visage humain, en brique et décorer par des dessins d’enfants. Ô que c’est mignon, même le service est humain. Une jolie demoiselle qui a pris notre commende. Wow, la malbouffe fait des efforts. Issam s’est payé le BIIIIIIIIIIIIG BIIIIIIIIIIIIG trio, moi j’ai pris un royal, qui n’a rien de royal.

Fini la (mal) bouffe, Issam a eu mal dans son ZOB, moi de même. On a décidé de sillonner la corniche cherchant des proies. Rien, wallo, Nada. Oh si, une pute des Saoudiens. On s’est assis tout les deux avec elle. On a placoté des trucs futiles, et insignifiants. Quand on a passé aux choses sérieuses elle m’a filé son numéro de Cell. Je vous donnerai des ces nouvelles…